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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 13:44

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 11:58

 

 

Le blog louisiane.catalogne totalise, depuis sa création le 18 novembre 2010, 7 811 visites et 22 156 pages vues.

Sur les trente derniers jours, du 24 septembre au 23 octobre 2011, les sujets les plus demandés restent :

Riera i Arago : 14 visites

BFMTV, la question du jour : 13 visites

Date création thermes de Vernet : 10 visites

 

Merci à toutes et à tous pour votre fidélité et votre curiosité pour ce blog qui veut mieux faire connaître les Catalognes à tous ceux qui veulent les découvrir et la Lousiane et son hériatge francophone.

 

A bientôt !

 

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 11:23

011 

Définir les limites géographiques d'une zone pour y favoriser le marketing territorial, faire connaître cette région au reste du monde, y attirer businessmen et touristes, tel étaient les thèmes de la réunion d'hier organisée à l'Hôtel de l'Agglo de Perpignan (Pyrénées-Orientales) par OpenCat, organisme qui oeuvre pour des échanges transfrontaliers entre la Catalogne du Sud et celle du Nord. Parmi les intervenants à cette conférence-débat, on peut citer les adjointes aux maires de Figueres et de Girona, le président de la Communauté de communes Perpignan-Méditerranée. Les trois principales villes concernées par cette zone de libre échange d'idées et de projets sont Perpignan, Figueres et Girona. Perpignan a son slogan (Perpignan la catalane) pour montrer qu'elle a son style propre et une spécificité, de par sa langue, ses traditions, son histoire, qui se détachent de ceux du reste du territoire national ; Figueres a son slogan (Figueres, la ciutat dels detalls) et sait attirer les visiteurs grâce au style Dali, et Girona a aussi le sien pour faire connaître ses beautés architecturales et faire d'elle une ville agréable pour la promenade et la découverte. Cependant, si chaque ville reste avec son slogan et ses petits secrets, je veux dire chacune dans son coin avec sa vision individualiste, il y a fort à parier que cela n'ira pas loin et que la région, qui se propose de se faire connaître par une vision globale, restera un petit point inconnu sur la planisphère aux yeux du monde. Figueres, qui est au centre de cette région, est rattachée au nord de l'Europe (Paris, Bruxelles, Allemagne) grâce au TGV depuis décembre 2010. Ce blog s'est fait largement l'écho de l'inauguration de la première ligne à grande vitesse transpyrénéenne lors du voyage du premier Tgv qui a roulé de Paris à Figueres sans changement (voir nos articles des 20 et 21 décembre 2010). La Lgv sera prolongée jusqu'a Barcelone et inaugurée dans quelques mois. Paris ne sera alors qu'à 5 heures 55 de la capitale catalane (5 heures pour arriver à Perpignan, 5 heures 24 de Paris à Figueres). Lors de ma traversée des Pyrénées sous le tunnel du Perthus en décembre dernier, j'avais qualifié cette inauguration "d'événement le plus important depuis que l'homme a marché sur la lune". Il ne faut cependant pas rester sur ce succès et savoir saisir le prochain événement qui bouleversera (au bon sens du terme) les Catalognes : l'arrivée du Tgv en gare de Barcelone après un trajet via Perpignan, Figueres et Girona. Pour que cet événement ait une portée mondiale et pour que les projecteurs soient, pendant quelques heures, braqués sur une région qui connaît des difficultés économiques importantes, il faudra, et c'est la conclusion que cette première séance d'OpenCat a tirée, que les trois villes s'organisent pour définir ensemble un message commun, un slogan commun, un visuel commun. Moins d'un an c'est peu et il faudra que cet événement ne soit pas envahi par d'autres plus importants (crise économique, élections générales, Tour de France, Euro 2012 de football, Jeux Olympiques de Londres, etc.).  

 

OpenCat est un think tank indépendant régi par la loi de 1901 : 15 rue des Trois-Journées, 66000 Perpignan.

 

  

Photo, attendons plus de monde en 2012 qu'en 2011.     

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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 10:29

 

Mon père avait un ami, un seul. Dois-je dire un bon ami, un excellent ami, un fidèle ami ? Je ne vois là que pléonasmes. Leur amitié a connu des hauts et des bas, plus de bas que de hauts. Il l'avait connu dans un camp de vacances, un camping. Etait-ce en 36 ? Je ne le sais pas. Ils avaient passé de bons moments ensemble dans ce camp improvisé de leur première escapade loin de l'autorité parentale : les soirées à rire éperdument, les repas pris en commun sur des tables interminables, les promenades sur la plage. C'était la première fois qu'ils voyaient la mer. Au fil du temps, ils se sont perdus de vue, puis retrouvés, fâchés puis réconciliés. Mon père avait un jour appelé une société pour lui demander d'effectuer un travail quelconque. Au bout du fil, Edmond, mon père avait immédiatement reconnu sa voix. Edmond avait du reconnaître la sienne, mais il avait semblant de rien. Une autre fois, alors que mon père était avec des collègues dans la rue, Edmond passe au même endroit avec sa mère. Mon père salue la mère d'Edmond ; ce dernier dit bonjour à tous les collègues de mon père mais pas à mon père. C'était l'époque des fâcheries pour des histoires d'argent, d'opinions politiques divergentes, etc. Edmond avait une station service. Mon père, pour le faire travailler, pour lui faire plaisir, faisait le plein chez lui, bien que le litre coutait plus cher qu'ailleurs. Mais Edmond, c'était Edmond et pas question de lui faire de la peine, même si parfois mon père disait de mauvaises choses sur lui. Cependant, alors qu'Edmond avait fait des siennes, peut-être une parole malheureuse, mon père décida de ne plus s'approvisionner chez lui. Plutôt faire deux kilomètres de plus que de lui acheter son foutu carburant, qu'il a dit mon père. La rupture était consommée. Cependant, sous la pression des voisins qui connaissaient bien Edmond et son étrange caractère, mon père, après quelques années d'ignorance, était retourné chez Edmond qui avait fait comme s'ils ne s'étaient jamais quittés. Ils sont retombés dans les bras l'un de l'autre en se souvenant du bon temps des débuts de leur amitié.

Mon père avait acheté un petit terrain près d'une rivière ; il y avait monté un chalet pour y passer les dimanches et une partie de l'été. Comme Edmond fermait sa station le dimanche et le lundi, mon père lui avait proposé de venir passer deux jours à la campagne. Edmond avait immédiatement accepté. Mais, comme Edmond adorait camper, pas question pour lui de dormir dans ce chalet mal ventilé où la chaleur, surtout l'été était chaude et démoniaque. Edmond dormirait sous la tente. Et quelle tente ! Il transporta dans son véhicule commercial une tente démesurée, un abri pour trente personnes. Il passa beaucoup de temps à monter les poteaux et tendre par-dessus la toile verte. Quand il eut fini, c'était déjà l'heure de déjeuner. Mais pas question de manger dans le chalet, non, il invita mon père à tourner l'agneau sur une broche au-dessus d'un grand feu et à partager son festin sous la tente. Tu vois, lui dit Edmond, ma vie, c'est sous la tente. Mon père ne savait pas son ami si épris de tourisme vert, lui qui avait gagné beaucoup d'argent à vendre son essence, surtout au moment du premier choc pétrolier, même du second. C'était inattendu de voir cette tente immense à côté du petit chalet de mon père. Edmond voulait-il écraser mon père de sa super-puissance ? Edmond devait rester chez nous pendant deux jours ; il passa cinq longs jours sur le terrain de mon père. Cinq longs jours durant lesquels il reçut les voisins à qui il offait le thé et le café. Il est inutile de dire qu'au village, les gens jasaient : il y avait les pro et les anti-Edmond. Les pro admiraient cet art de vivre sous la tente dans un milieu bâti comme s'il se fut agi d'un désert ; les anti dénonçaient la bienveillance de mon père et disaient que l'autre exagérait, que mon père n'était pas un paillason sur lequel on peut s'essuyer les pieds indéfiniment. Edmond prenait goût au tourisme vert sous sa tente verte grassement offert par mon père. Quand Edmond se décida à replier la tente, ce fut de nouveau la rupture. Il n'était question ni de l'inviter une seconde fois, ni de s'approvisionner chez lui, mais de l'ignorer définitivement. La guerre était déclarée. Edmond est mort il y a une semaine. Mon père va-t-il envoyer les condoléances à sa famille ? Ira-t-il à ses funérailles ? Au moment où j'écris ces lignes, aucune décision n'a été prise, et quand mon père est fâché, il l'est même quand un ami de nouveau respectable s'éteint.     

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 10:12

 

Est-ce un néologisme ou un barbarisme ? Désigner le blogueur par ce substantif issu du latin et du grec, parfaite réunion de deux mondes qui se sont combattus, définirait celui et celle qui, chaque jour, écrivent un article blogal pour intéresser les lecteurs à des sujets qui préoccupent leurs auteurs. Le scritographe enfermé dans son scriptorium écrit des récits en style télégraphique dans une orthographe aléatoire et dans un graphisme inconnu jusqu'alors. En français, on dit écrire, du latin 'scribere', mais on utilise aussi le grec pour parler de tout ce qui touche à l'écriture (orthographe), mais pas seulement à ce qui manuscrit, aussi à ce qui est imprimé sur des pellicules (photographie, cinématographe) avec rayons X  (radiographie). Orthographe signifie 'écrire droit' non pas de travers, penché, mais écrire bien, selon les règles de l'art définies par je ne sais quelle institution. Les mots cinématographe et photographie ont été apocopés il y a longtemps : on dit cinéma, voire ciné, et photo. Le mot radiographie est de moins en moins employé, on lui préfère 'imagerie médicale' mais peu importe, il s'agit toujours d'une photo imprimée sur un support spécial qui sert au médecin à déceler une anomalie ou pas. Si tout allait bien, on parlerait de kalographie, si une tumeur était détectée, ce serait une kakographie. Il s'agit là de vieux mots qui n'ont peut-être jamais été usités parce qu'ils n'ont jamais vus le jour. Parler blog fait plutôt appel à la langue anglaise, bien que celle-ci ait de nombreux mots d'origine latine et grecque. Oublions donc tout ce que j'ai dit plus haut ; faisons comme si je n'avais rien dit ou plutôt rien écrit. Les quelques premières lignes de cet article sont à proscrire, à effacer. Je recommence donc cet article par le début. Script writer n'est-ce pas un mot juste pour définir quelqu'un qui écrit sur un blog ? La lettre 'e' (prononcer 'i') qui est la cinquième de l'alphabet anglais signifiait aussi la note de musique 'mi'. Mais depuis dix ou quinze ans, elle se préfixe à tous les mots de la communication, email par exemple. Scriptographe, script writer, c'est e-dem, c'est la même e-dentité, bref c'est e-dentique et ce ce que je dis n'est pas e-diot. Il est rappelé à tous les blogueurs que ce qu'ils écrivent est sous leur seule responsabilité. Croyez bien que ce que j'écris dans mes articles n'est pas e-légal, seulement e-maginaire et que je ne souhaite pas être e-mité. Je suis e-nattaquable. L'e-magination est chez moi quelque chose d'e-née. C'est e-réfutable.

Bon à quand enfin un article sérieux sur ce blog et plus l'oeuvre d'un e-stérique ?           

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 10:52

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Il m'arrive de temps en temps de rouler sur les routes de la Catalogne-Sud et d'y croiser de nombreuses voitures immatriculées dans le département 66 - les nouvelles plaques françaises, contrairement aux immatriculations espagnoles, faisant encore état de l'origine du conducteur. Sur certains parcs de stationnement de restaurants de l'Emporda (partie Nord-Est de la Catalogne espagnole qui va de Maçanet de Cabrenys à Palafrugell en passant par Figueres et la Bisbal d'Emporda), il y a plus de véhicules provenant du département des Pyrénées-Orientales que d'immatriculations espagoles. La bonne cuisine et les prix tout compris des menus (avec le vin, l'eau et le café), ainsi que les paysages grandioses de la Costa Brava, font que les "66" aiment à se déplacer de la Catalogne-Nord à celle du Sud ; ils ont le don d'ubiquité. Ils se trouvent partout à la fois et quelquefois même dans des endroits qui portent les mêmes noms au Nord et au Sud.

La route de Céret et d'Arles-sur-Tech serpente dans la montagne et on a vite fait d'arriver à Prats de Mollo, ville fortifiée par Vauban, à quelques pas d'une station thermale : la Preste. Mais la route ne s'arrête pas là, comme un cul-de-sac qui n'aurait pas trouvé son chemin à travers les Pyrénées. Après avoir passé trois cols, on arrive à Mollo, petite soeur de l'autre, où une halte pour visiter son église romane peut être envisagée avant de poursuivre sur Camprodon (ville natale d'Albeniz) et les cloîtres romans de Sant Joan de les Abadesses et de Ripoll.

Vous aimez la mer ? Vous pouvez aller vous baigner à Canet... mais lequel ? En Roussillon, Canet-en-Roussillon vous attend avec sa longue plage ensoleillée qui s'étend le long de la promenade maritime ; sur la côte du Maresme, Canet de Mar vous attend avec sa longue plage ensoleillée qui s'étend le long de la promenade maritime.

Vous préférez l'arrière-pays ? Aller à Prades. Mais en Catalogne-Nord ou en Catalogne-Sud ? Prades, aux confins des Aspres et du Conflent est une ville connue grâce à son festival estival annuel qui attire les amateurs de musique classique. La ville a été longtemps le lieu de prédilection de Pau Casals (originaire d'El Vendrell), le célèbre violoncelliste catalan qui s'y est installé pendant la guerre civile espagnole. Prades, en Catalogne-Sud, se trouve ('ubicar' en castillan) près de Poblet à 950 mètres d'altitude. Son ensemble monumental construit avec la pierre rouge des environs lui a valu le surnom de "Prades vermella" : "A la vue de Prades, vous apercevez, au centre du haut plateau, une tache rougeâtre. Au fur et à mesure que vous vous en approchez, dans la tache se distinguent les formes des maisons, et la rougeur s'accentue. C'est le rouge foncé - couleur lie-de-vin - des pierres de taille, avec lesquelles ont été bâties l'église et la plupart des maisons de la ville." (*)

Il n'y a pas que les villes qui se dédoublent, il y a aussi les massifs "que se ubiquen" dans les deux parties de la Catalogne. Je croyais que les Albères ne se trouvaient que sur les pentes des Pyrénées côté Nord, avec des villes comme Laroque-des-Albères, Montesquieu-des-Albères, mais en roulant de Garriguella à Capmany, j'ai traversé le Parc National de l'Albère. Je croyais que les Aspres étaient le fief de Banyuls-dels-Aspres ; mais au-delà de la Jonquera, en prenant sur la gauche la route qui mène à Cantallops sur six kilomètres, on aboutit dans les Aspres, dont le terrain, le climat et la main de l'homme donnent un raisin qui une fois vendangé, produit des vins personnels, authentiques, modernes selon la tradition, comme l'essence du pays - je traduis ici une plaquette publicitaire - et on retrouve le paysage et son sentiment dans chaque bouteille.

Si vous connaissez d'autres villes ou villages qui portent le même nom des deux côtés des Pyrénées, vos commentaires sont les bienvenus.

 

 

(*) Extrait de "Vila de Prades vermella" (1928) par Antoni Rovira i Virgili, décédé à Perpignan en 1949.     

 

 

Photo, boire du vin des Aspres, mais Aspres du Nord ou Aspres du Sud ?

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 20:48

-19-photos philippe route du blues[1]L'association France-Louisiane/Franco-Américanie créée il y a 34 ans par Michel Tauriac, Jean Védrine et Marie-Germaine Puel, organisera du jeudi 17 au dimanche 20 novembre 2011, sa 35ème Assemblée Générale, à Paris et à Levallois.

 

Créée en 1977, association loi 1901, reconnue d'utilité publique le 2 décembre 1987, France Louisiane/Franco-Américanie a pour objet de faire mieux connaître la Louisiane à la France et la France à la Louisiane, ainsi que toutes les communautés francophones existant aux Etats-Unis, de favoriser l'amitié et la coopération entre elles et de leur apporter un soutien efficace pour les aider, préserver, et développer comme elles le souhaitent, le patrimoine culturel de leurs ancêtres. L'association s'interdit toute prise de position politique ou partisane.

 

En 1968, ayant constaté que la langue et l'héritage français de Louisiane étaient menacés de disparition, les chambres législatives louisianaises, à l'initiative de James Domengeaux votaient une loi pour la création du Conseil pour le Développement du français en Louisiane, le CODOFIL, dont le siège se trouve à Lafayette. Depuis cette date, le CODOFIL a parrainé de nombreux programmes pour la préservation du patrimoine français en Louisiane : enseignement du français dans les écoles primaires, échanges d'élèves, d'étudiants et d'enseignants, bourses d'études, organisation de congrès nationaux et internationaux, festivals, émissions de radio et télévision, publications bilingues, etc. "La Louisiane, en parelrait-on autant si James Domengeaux n'avait pas existé ?" se demande Michel Tauriac dans un article au Figaro en avril 1988 lors du décès du maître du renouveau du français en Louisiane. Pour atteindre l'objectif qu'il s'est fixé, le CODOFIL a besoin de professeurs. Il fait une tournée dans les pays francophones (France, Belgique, Québec)  et  y réclame de l'aide. A Paris, il rencontre le président de la Républque, Georges Pompidou et lui dit : "M'sieur l'président, tu vas nous donner des professeurs". De nombreux enseignants iront en Louisiane , dont le photographe Gilles Mora, pour inculquer aux jeunes élèves la langue presque disparue de leurs ancêtres, une loi de 1921 interdisant l'usage du français dans les écoles publiques et déclarant l'anglais langue officielle en Louisiane. En 1976, Michel Tauriac alors conseiller de Jacqueline Baudrier à Radio-France, réalise une série d'émissions dans le cadre d'une opération intitulée "Louisiane Bien'Aimée". C'est pour poursuivre cette action que sera créée un an plus tard, l'association "les Amis de la Louisiane" qui deviendra, le 14 mars 1977, France-Louisiane. Association dynamique, France-Louisiane organisera dans la foulée "le Grand Dérangement" durant lequel les habitants de Ploërmel en Bretagne et ceux de Saint-Martinville en Louisiane, échangent leur foyer et leurs activités pendant deux semaines.

Chaque année, au début de l'automne, les adhérents et amis de France-Louisiane/Franco-Américanie se retrouvent lors d'une assemblée générale, les années paires en région, les années impaires à Paris. Cette année, le rendez-vous aura lieu à Paris et à Levallois du jeudi 17 au dimanche 20 novembre. Il est important de dire que les non-adhérents peuvent participer aux sorties et aux débats (ils ne peuvent cependant pas prendre part aux votes). Le programme de ces quatre jours est le suivant : 

Le jeudi 17 novembre, une visite du Musée du vin (rue des Eaux, Paris 16ème) commencera à 10 heures et se poursuivra par un déjeuner (40 euros) ; l'après-midi sera consacré à une visite du Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget (15 euros). Une soirée à la Comédie Française clôturera cette première journée, avec la représentation de "le Jeu de l'Amour et du Hasard" de Marivaux (31 euros).

Vendredi 18 novembre : Visite des passages couverts des grands boulevards à l'Opéra Comique dès 10 heures 30 (15 euros) ; déjeuner aux Noces de Jeannette (40 euros) ; visite de la Manufacture royale de Soieries 'Prelle'  à 15 heures (12 euros). 

Samedi 19 novembre : Visite du Quai d'Orsay, ministère des Affaires Etrangères à 9 heures 30 (15 euros) ; après-midi, de 14 heures à 19 heures, Assemblée Générale au Palais des Sports Marcel Cerdan de Levallois (Hauts-de-Seine) ; à partir de 20 heures, dîner de gala animé par un orchestre de jazz (65 euros).

Dimanche 20 novembre : Visite guidée du Marché aux Puces de Saint-Ouen (11 euros) ; déjeuner "A la Chpoe des Puces" (35 euros).

Le programme complet de ces festivités est disponible sur demande à l'association France-Louisiane/Franco-Amércanie, 17 avenue Reille, Paris 14ème. Téléphone : 01 45 88 02 10. internet : flfa@free.fr

L'association France-Louisiane/Franco-Amércanie a des délégations dans de nombreuses régions ; il y en a certainement une dans la vôtre. Le délégué régional est à votre entière disposition pour vous donner de plus amples détails sur les activités de l'association. Les délégations régionales se trouvent à Troyes (Aube), Juan-les-Pins (Alpes-maritimes), Blois (Loir-et-Cher), Talant (Côte-d'Or), Prades-le-Lez (Hérault), Aiguilhe (Haute-Loire), La Trinité-sur-Mer (Morbihan), Le Château-d'Olonne (Vendée), Nanterre (Hauts-de-Seine) et Perpignan (Pyrénées-Orientales). Le nom et le numéro de téléphone des délégués peuvent vous être communiqués par le siège de l'association ou via son site internet www.flfa.fr

 

 

         Votre délégué de Perpignan est à votre disposition pour vous communiquer d'autres détails sur ce grand rendez-vous annuel par courriel à louisiane.catalogne@dbmail.com que vous soyez adhérent ou non de l'association France-Louisiane/Franco-Américanie.

 

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 09:51

 

 

Comme chaque lundi, le blog louisiane.catalogne dévoile ses statistiques : il totalise 7 541 visites depuis sa création le 18 novembre 2010 et 21 734 pages ont été vues.

 

Au cours de la semaine dernière, soit du 10 au 16 octobre inclus, les sujets les plus demandés ont portés sur la nouvelle gare de Perpignan, Natchez et Audubon, Jordi Bonas, Pere Creixams et Paul Morand aux Etats-Unis.

 

Du 17 septembre au 16 octobre inclus soit sur les trente derniers jours, les deux sujets les plus demandés sont toujours BFMTV, la question du jour et Riera i Arago.

 

Merci à toutes et à tous pour votre fidélité et votre curiosité pour ce blog.

 

A bientôt ! 

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 10:54

 

La salle devient obscure, le rideau s'ouvre, la scène se pare des plus belles lumières, les musiciens sont là...

 

Bonsoir. Une chanson que j'ai écrite dans la salle d'attente de la gare de Pise alors que j'attendais un train pour Florence pendant toute une nuit. Je pensais pouvoir dormir dans cet endroit mais un haut parleur prévenait sans cesse des arrivées et des départs des trains : Binario cinque, binario cinque, treno per Genova, treno per Genova, attenzione alla chiusura delle portiere. Ma chanson s'est intutilé tout naturellement "Binario cinque".

 

Le train allait partir, c'était à Firenze.

Une porte entre nous allait se refermer.

Toi seule dans ce train et moi seul sur le quai,

Tu as dit adieu, le train a démarré.

 

Cette porte entre nous à jamais refermée,

Tu restes malgré tout dans toutes mes pensées.

Toi là-bas à Reggio, moi ici à Paris,

Nous ne nous reverrons jamais en Italie.

 

Mais j'ai la sensation d'être devant ce train,

Que tu es là debout, et que tu ne dis rien,

Alors que tu voudrais descendre sur le quai,

Mais à contre-courant, le train doit démarrer.

 

Je ne retournerai jamais dans ce pays,

Italie ou ailleurs, je n'en ai plus envie.

Pourtant tout était beau et tout savait nous plaire,

Mais pour te retrouver, je ne peux plus rien faire...

 

D'une séparation on peut faire une chanson et on peut en faire plus de mille, mais un soir j'ai écrit celle-là : Absence.

 

Je me suis endormi dans le froid de l'hiver,

J'ai vu ton sourire, tes pupilles bleutées,

J'ai crié ton prénom dans la vigne et le lierre,

Ton regard n'a pas vu l'univers enchanté.

 

Des étoiles brillaient et des anges chantaient,

J'ai tout perdu de toi, ta bouche et ce regard,

Sur une clé de sol, des sirènes dansaient,

Il faisait chaud puis froid, tout était cauchemar.

 

Je me suis réveillé dans la pâleur du jour,

Mais j'avais oublié que tu avais hanté

Ma nuit et je pensais déjà à ton retour,

Savoir si tu étais mensonge ou vérité.

 

Une colombe blanche un jour se posera

Sur le toit de nos coeurs, prendra notre défense ;

Elle illuminera un rêve sans tracas,

Où tu me laisseras hurler ton nom : absence...

 

Rimes égarées cherchent musicien pour accord majeur.

 

Après avoir crié que j'étais malheureux,

Après avoir souffert peu après ton départ,

Après avoir conquis trop de spiritueux

Je monte sur les toits et cherche ton regard.

 

Petite dans la rue, immense dans mon coeur,

Je sais qu'un jour viendra où tu me reviendras.

Ne ma fais surtout pas attendre plus d'une heure ;

Je monte sur les toits mais ne te revois pas.

 

Depuis ma tour d'ivoire au centre de la terre,

Je crois t'apercevoir mais ce n'est qu'un mirage ;

Si je fais demi-tour je ne vois que la mer,

Et deux ou trois chameaux peut-être de passage.

 

Je voudrais te connaître avant de t'avoir vue,

Et je voudrais te voir sur un pégase blanc

Je m'en veux de cela, tu aurais disparu,

Dans un ciel azuré constellé de diamants.

 

Mirage, mirage, ne me fait plus languir,

J'ai été malheureux et l'ai crié souvent,

Mais je veux être heureux et veux tout découvrir,

Mais tu es près de moi et loin en même temps.

 

Je crois t'apercevoir, mais tu n'es qu'un mirage,

Si je me détourne je ne vois que la haine ;

Alors je préfère observer ce mirage

Et te voir disparaître en emportant tes chaînes...

 

Maintenant une chanson que j'ai écrite pour l'anniversaire d'un ami. Quel âge avait-il ? Je ne me posais jamais cette question. Quand j'étais enfant, et que des adultes autour de moi, avaient des conversations d'adultes et disaient, ça fait un bail qu'on s'est pas vus, dix ans ? je ne me sentais pas concerné puisque je n'avais que neuf ans et pas de souvenirs. J'étais exceptionnel, enfin c'est ce que je croyais. Maintenant je suis comme les autres et je peux même dire, ça fait trente ans qu'on se connaît. Voyez l'évolution dans les échelons de la vie ! Bon anniversaire quand même...

 

Hier, c'était le temps des voyages lointains,

Des rencontres d'un soir dans des bars, dans des trains,

Le soleil était chaud et sur ce paquebot,

Le plaisir d'exister flottait comme un drapeau.

 

Des vignes de Cadix jusqu'au port de Patras,

Tu embrassais d'un coup les mont du Haut Atlas ;

Avec ceux de partout tu parlais simplement,

Peintres fous et sculpteurs, potiers de Saint-Vincent.

 

Le monde était artiste et ta vie une scène,

Où toujours dialoguaient les héros de l'arène,

Ceux qui vivent leurs jours, sans peur du lendemain,

Mais qui savent ce qu'est l'amour de son prochain.

 

Hier, c'était le temps d'agir, crier et rire,

De marcher, de chanter, d'aimer de réussir,

Pourquoi était-ce hier, pourquoi pas aujourd'hui,

Prendre un an chaque année, est-ce entrer dans la nuit ?

 

Bientôt viendra le temps des voyages lointains,

Pour ceux qui te sont chers, Héloïse et Damien,

Et des tours de Babel jusqu'au port de Patras,

Tu suivras leur chemin sur de très vieux atlas.

 

Sur la route des ans, nous cheminons sans cesse,

En famille, entre amis, ou sans laisser d'adresse,

En quête d'un destin que l'on voudrait meilleur,

Mais qui fuit sous nos pas, prend la forme d'un leurre.

 

Quelle que soit la vie, absurde ou magnifique,

Qu'accompagnent des chants grégoriens ou lyriques,

Dans laquelle nous luttons sans espoir de retour,

Le jour de sa naissance, il est un carrefour,

 

Un lieu de rendez-vous pour ceux qui ont péché,

D'avoir vieilli si vite, c'est ce qu'ils ont pensé,

Un an, qu'est-ce qu'un an quand on a la santé,

Quand on a devant soi des jours d'éternité... 

 

Pour un anniversaire, j'avais aussi écrit aussi : Nous ne pourrons jamais être et avoir été,

Connaître une autre fois le même et bel été...

 

Un jour particulier revient dans nos mémoires

Ne serait-ce que pour transcender le passé,

Et nous nous souvenons de nos heureuses gloires,

Belles grâce aux années qui ont agrémenté,

Oasis de fraîcheur dans un monde banal,

Notre marche forcée à travers les écueils,

Notre labeur matin, midi et vespéral,

Ecriture pure de trop nombreux recueils.

 

Sans songer un instant aux moments difficiles,

Oubliant les injures envers les autres hommes,

Irritant jeunes gens, pédants et jeunes filles,

Rejetant bienséance, orugueil et décorum,

Et comme le disait un illustre voisin,

Et ne condamnez rien, avant d'avoir mon âge...

 

...  

 

J'ai soif de liberté et je rêve de voir

Des océans lointains, des champs et des vallées,

J'ai soif d'égalité et je rêve de boire

L'eau de la fontaine de la fraternité.

 

Quand je pense à demain, avenir incertain, 

Je ne peux m'empêcher d'avoir peur, de trembler,

Pour les pauvres enfants scellés dans un destin,

Forgés par des êtres méchants et sans pitié.

 

Vous me voyez pleurer, perdu, désespéré,

Sur le monde qui va bientôt se suicider,

Car hélas nous verrons les canons se dresser,

Les soldats succomber et les mères pleurer.

 

Ne cachons pas les mots qui nous font reculer

mais regardons en face et les yeux grands ouverts,

Cette réalité qui sait nous menacer,

Et qui nous surprendra dans le froid de l'hiver.

 

Une chanson plus ancienne maintenant : Satellite.

 

Je fabrique un objet volant identifié

Qui s'appelle fusée et qui décollera

Quand le compte à rebours pourra être enclenché

Et qui survolera le terre et ses tracas.

 

Et je la vois déjà grâce à mon périscope,

Elle vient de crever tour à tour les ions

Et tous les électrons, et comme un gyroscope,

Elle se maintient dans ses positions.

 

Et sur l'objet volant se trouve un satellite,

Qui lorgne sur tes bras et ta bouche et tes pieds ;

Il est intelligent et depuis son orbite,

Me dit tout sans mentir sur tes activités.

 

Je me fabrique un monde où tu ne pourrais rien

Contre la photosphère et la grandeur stellaire ;

Tu serais prisonnière avec d'autres martiens

Grâce à mon satellite à tête nucléaire.

 

Mais malheureusement la grand-tête chercheuse,

Que je veux fabriquer ne volera jamais

Et malheureusement la grad-tête chercheuse

Que je veux fabriquer te perdra à jamais...

 

[Chansons mises à l'encre par P. G. et chantées dans un théâtre imaginaire aux rideaux rouges.]

 

 

  

 

 

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 10:11

 

Fin octobre est la période où les sorcières enfourchent leurs balais, où les carrosses se transforment en citrouilles, où les enfants se déguisent en vampires, en gnomes, en crapauds. Cette fête a été, pour des raisons purement commerciales, remise au goût du jour en gardant son appellation anglaise de Halloween, en nous faisant croire qu'elle venait d'Irlande via New York. Mais dans les campagnes françaises, à la veille de la Toussaint, de nombreuses fêtes basées sur des superstitions ancestrales mettaient en scène sorcières et monstres hideux. "A cheval sur un balai, vers minuit, les vieilles sorcières courent au rendez-vous, dans une caverne, au fond d'un gouffre, au milieu des ruines. Dans une grosse marmite elles font bouillir toutes sortes d'herbes, des cervelles de passereau et de chat noir, des têtes de grenouilles, le tout arrosé de sang de colombe et de chauve-souris et parfumé de musc, d'aloès, de camphre ou de benjoin." (*) Octobre est la pleine période des courges, des cucurbitacées, et nombreuses sont les recettes élaborées avec des potirons et des citrouilles.

Pour un gratin de citrouille par exemple, il suffit de peler une citrouille de 800 grammes environ, d'ôter ses graines, de la tailler en petits cubes réguliers que l'on fait blanchir dans l'eau bouillante salée pendant 5 minutes, puis que l'on égoutte. Dans une poêle, faire dorer les dés de citrouille égouttés à l'huile chaude. Casser 2 oeufs dans une terrine puis ajouter 20 cl de crème fraîche, 10 cl de lait, un peu poivre puis mélanger. Dans un plat à gratin légèrement huilé, disposer par couches les dés de citrouille et 100 grammes de fromage râpé. Recouvrir du mélange, oeufs, crème et lait et faire cuire au four préchauffé à 210° (thermostat 7) pendant 30 minutes environ.

A Tressere (Pyrénées-Orientales), à une vingtaine de kilomètres au sud de Perpignan, aura lieu les 28 et 29 octobre, la traditionnelle Fêtes des Bruixas (ou des sorcières) avec à partir de 21 heures, le samedi 29, un défilé de sorcières et de citrouilles.

Le samedi 29 octobre, à Perpignan, aura lieu sur la place de la République, entre 9 heures et 13 heures, la Fête de la Courge, avec animation, ateliers-enfants et musique.

En ces temps difficiles, pour reprendre le titre d'une pièce d'Edouard Bourdet, ne voyez dans cet article aucun rapport avec des événements actuels et toute ressemblance avec des personnages existants ne serait que fortuite. Les courges, les cornichons ne poussent que dans les jardins pour le plus grand plaisir de nos papilles et pour que votre carrosse ne se transforme pas en citrouille, n'oubliez pas d'être à l'heure aux rendez-vous proposés par les villes qui font une haie d'honneur aux sorcières car ces dernières n'attendent jamais.

 

 

 

(*) Les 'Bruixas' du Roussillon par H. Chauvet (extrait du livre "Contes populaires et légendes du Languedoc-Roussillon")

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