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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 13:01

 

 

Ce matin, beaucoup de travail, quelques courriels à envoyer et une coupure de courant qui m'empêche de travailler comme je le voudrais. Je dois aller à la poste pour affranchir la lettre contenant le formulaire pour être le nouveau délégué d'une association (qui oeuvre depuis trente ans pour faire connaître la Louisiane aux Français) dans les Pyrénées-Orientales. Je dis nouveau car il y a déjà eu un délégué de cette association à Perpignan, il y longtemps, une vingtaine d'années environ et à ma connaissance depuis plus rien... Ce formulaire, je l'ai reçu au début du mois de juillet et je ne le retourne qu'aujourd'hui. Ce n'est pas que j'ai longuement hésité avant de poser ma candidature, ce n'est pas par négligence non plus, non, j'ai voulu laisser non pas laisser les bons temps rouler, quoique, j'ai voulu laisser passer l'été et reprendre cette affaire à ce que l'on appelle communément la rentrée. Je remplis donc le questionnaire d'une plume légère, première question, deuxième question puis la suivante. Je tourne et je retourne les pages, je lis la charte à respecter si la délégation régionale est créée, article après article, je cligne des yeux à la lecture de toutes les conditions énoncées (je me demande si ça vole ou si ça nage !) et pour me rassurer, j'appelle un ami, comme on dit dans un jeu internationalement connu, pas vraiment un ami mais une personne qui je crois pourrait m'aider. Cette personne me répond avec gentillesse, me donne quelques avis, me dit qu'on se rappellera bientôt. Septembre qui comme son nom ne l'indique pas, est le neuvième mois de l'année, sera peut-être le mois du renouveau alors que les arbres ne vont pas tarder à perdre leurs feuilles. Ce blog, qui fêtera bientôt son premier anniversaire, a déjà eu de nombreux contacts avec plusieurs personnes que la Louisiane et la Catalogne intéressent, leurs réflexions feront l'objet d'un ou de plusieurs prochains articles, et attend d'autres commentaires et remarques ; n'hésitez pas à en faire en bas de page ou par l'intermédiaire de la boîte "contact", vous êtes les bienvenus et je répondrai à chacun d'entre vous. Où voulais-je en venir en disant tout cela ? Ces quelques lignes ne seraient que du bla-bla si il n'y avait rien de précis, pas de projets, pas d'objectifs. Pour me donner du courage, ou pour faire diversion, je repense à d'autres mois de septembre. Voyons ...! Ah oui, quand j'ai quitté le lycée et que les cours ne reprenaient qu'en octobre, j'avais tout le mois de septembre pour parcourir l'Europe. Je commençais toujours par la Belgique (tiens donc !), soit Bruxelles, soit Liège, soit Verviers, et je poursuivais en train (avec une carte Inter Rail) vers l'Allemagne, l'Autriche puis l'Italie ou vers le Danemark, la Suède, la Finlande. Les villes défilaient, je voyageais de nuit pour gagner du temps, je dormais de temps en temps dans les salles d'attente des gares quand le train arrivait trop tôt. C'était mon Grand Tour un peu tel que le faisaient les aristocrates anglais du 18ème siècle (la comparaison s'arrête là), pour parfaire mes connaissances de l'histoire des grands hommes et de l'histoire de l'art. Je rencontrais toujours quelqu'un dans ces trains de nuit, un Polonais qui allait voir sa famille à Stockholm, qui a ouvert des bouteilles de bière et de vodka puis m'a donné une pièce de 50 Zloty, un Tunisien qui se rendait à Rome et qui m'a parlé toute la nuit de sa chère ville de Sfax, un Sud-Américain impatient pendant la traversée entre Rodby et Puttgarten (Es para hoy o para manana ?), une dame qui m'a parlé de la mafia entre Syracuse et Messine et qui s'est fait disputer par le contrôleur parce qu'elle prenait deux places assises (il controlore lui a dit que si elle n'était pas contente, elle n'avait qu'à prendre un vagone letto), une autre qui a insisté pour que j'accepte son billet de 10 couronnes norvégiennes pour que je puisse prendre le petit déjeuner dans le train, des gens qui avaient envie de parler, des gens qui soupiraient parce que le train avait pris deux heures de retard entre Naples et Reggio di Calabria (due hore di ritardo, disaient-ils sans cesse), etc. J'écoutais parler les gens comme cette famille française dont le père voulait réprimander son enfant par une fesée alors que la fessée est hors-la-loi en Suède depuis 1979, comme ces jeunes Suissesses qui disaient (je n'imiterai pas l'accent par écrit !) : "C'est pas cher la Norvège : avec un franc suisse, on a quatre couronnes !" alors qu'avec un franc français, j'avais à peine une couronne et 50 öre, ou comme ces jeunes garçons qui ne se connaissaient pas il y a une minute, et qui ont vite fraternisé tandis que l'un des deux ne cessait de répéter :"He is arab, I am from Israel : we are friends !" Heureux mois de septembre que j'ai passés ! Que sera celui qui commence ? Je vous le dirai ou vous me le direz bientôt.

 

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 22:17

027-copie-1numérisation0001-copie-2010-copie-6numérisation0018-copie-1 Collioure et ses environs sous le soleil d'un mois de septembre qui s'annonce agréable... un vrai régal pour ceux qui peuvent encore prendre des vacances et du bon temps. A inscrire sur les agendas septembriens : 23ème Festival VISA pour l'Image (expositions de photojournalisme dans différents endroits de Perpignan) jusqu'au 11 septembre, les Journées européennes du Patrimoine (les 17 et 18 septembre), le 23ème Festival international del Disc et de la BD (les 24 et 25 septembre à l'église des Dominicains)... ou plage, promenades et plage pour les septembriens qui veulent profiter du Roussillon et de ses paysages entre mer et montagne. Encore des vacances qui feront des heureux !    

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 09:43

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Après un séjour d'un mois à Lafayette, je pris l'avion à la Nouvelle-Orléans pour Paris, un 21 août, et le journal local, dans sa page météo, prévoyait pour ce jour-là, une température minimale de 73°F (23°C) et une température maximale de 94°F (34,5°C). Le taux d'humidité dans l'air, non précisé dans le journal, devait être élevé comme souvent en Louisiane. Quelques années plus tard, Willie L. Mount qui était alors le maire de Lake Charles (Louisiane), m'écrivait en réponse à un courrier que je lui avais adressé concernant le jumelage entre sa ville et celle de Perpignan. Dans sa lettre, il me disait, en substance, que les Louisianais qui avaient visité Perpignan au moment de la signature du jumelage entre les deux cités, en septembre 1991, avaient apprécié la beauté de cette ancienne ville fortifiée ainsi que la riche histoire de ses environs. Et il ajoutait : "Le climat de Perpignan a de nombreuses similitudes avec celui de Lake Charles." Je me suis longtemps demandé ce que cette petite phrase glissée dans une lettre détaillant le séjour d'une délégation louisianaise dans le cadre du jumelage entre les deux villes pouvait signifier. Pour avoir passé un été en Louisiane durant lequel les orages ont été nombreux et après avoir connu mon premier été à Perpignan (je me suis installé dans le Roussillon en octobre dernier), je peux maintenant comprendre ce que l'ancien maire de Lake Charles voulait dire. Le 5 août, alors que je me promenai en ville, un brusque et violent orage éclata ; je n'eus que le temps, alors que j'approchai de la place de la République, de m'abriter sous le porche de la rue Couverte la bien nommée. J'y restai un long moment car la pluie devint de plus en plus forte et l'usage d'un parapluie n'eut été d'aucune aide sous ces trombes d'eau. Cette pluie rafraîchissait une atmosphère moite et collante ; la veille, le mercure était monté jusqu'à 37°C. Ce moment d'inoccupation sous cet abri m'a alors donné l'idée de noter, presque jour par jour, la température et le taux d'humidité. La télévision française ne donnant pas ce dernier renseignement, c'est sur la chaîne catalane 3/24 que, quelques jours plus tard, j'allai chercher ce dont j'avais besoin. Je vous présente les températures lues sur l'écran à certaines heures de certains jours :

 

. Jeudi 18 août                 : température, 29° / taux d'humidité dans l'air, 66 %

. Vendredi 19 août           : à 13 heures, 27° / 61 % ; à 17 heures 30, 28° / 58 %

. Samedi 20 août             : à 14 heures 30, 29° / 62 %

. Dimanche 21 août        : à 12 heures 30, 29° / 58 %

. Lundi 22 août                 : à 18 heures, 31° / 37 %

. Mercredi 24 août            : à 19 heures, 28° / 65 %

. Lundi 29 août                 : à 18 heures, 27° / 39 %

. Vendredi 2 septembre  : à 19 heures 30, 25° / 78 %

. Dimanche 4 septembre : à 9 heures, 22° / 78 %

. Lundi 5 septembre        : à 19 heures 30, 24° / 47 %

. Mardi 6 septembre         : à 23 heures, 23° / 43 %

 

Les gens d'ici qui sont d'ici, comme dit la chanson, se plaignent, comme chaque année, de ce que l'été n'a pas été beau et que la moiteur a été désagréable. Quand j'ai quelquefois osé dire que j'aimais bien ces conditions climatiques, certains m'ont dit que j'étais bien un Parisien (alors que je suis Belge !) pour apprécier un tel degré de mal être et de poisse. Mais oui, cet été m'a rappelé mon bel été en Louisiane, ses températures, et surtout son fort taux d'humidité dans l'air, qui rendaient les vêtements "sticky" (qualificatif que j'ai souvent entendu en Louisiane et durant mon séjour en Géorgie), c'est-à-dire "collants, gluants". Quand il s'agit du temps, les gens ne sont jamais contents et les Français, à l'instar de nos amis britanniques, adorent parler de la pluie et du beau temps, vaste sujet qui n'a pas fini de se tarir surtout dans le Roussillon, car il faut de la pluie et du soleil pour permettre au raisin de prendre de la force, de la vigueur et du degré, afin d'agrémenter au mieux nos repas. Le vin d'ici a du tempérament parce que les températures sont à la hauteur de sa qualité. 

 

 

Photo, coucher de soleil sur Perpignan en novembre 2010.    

     

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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 09:32

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Nous voici donc arrivés au dernier volet de cette série d'articles sur l'histoire de quelques places de Perpignan. Après avoir déambulé sur les places Grétry, Gambetta, Arago et Rigaud, découvrons aujourd'hui la place Jean Payra. Mais avant de développer ce sujet, je me dois de revenir sur un commentaire que j'ai reçu de la part d'un aimable internaute et blogueur lui-même, que je remercie vivement, à propos de la place Rigaud. Je reproduis ici son commentaire in extenso : "Cette place se nommait auparavant, du temps de la splendeur perpignanaise, 'Plaça del Pallol' à cause d'une halle au blé érigée en 1293 par les Consuls. Elle était désignée administrativement par la 'Botiga del blat' ou boutique du blé." En complément de ce commentaire, j'ajoute qu'un panneau explicatif érigé près de la statue du célèbre peintre explique que "la place, alors connue sous le nom de 'Plaça del Blat' (place au blé), fut l'un des premiers marchés pour le commerce du blé. C'est en 1293 que le roi Jacques II de majorque aménagea à cet effet une place, 'El Pallol'. Couvert en 1577, sous Philippe II, l'emplacement devint la halle au blé ou 'botiga del blat'. Menaçant ruine, elle fut reconstruite en 1849. En 1878, l'immeuble fut affecté au Grand Bazar Zampa, détruit par un incendie sept ans plus tard. Une nouvelle place fut alors créée. Elle porta le nom de Hyacinthe Rigaud, peintre né à Perpignan en 1659. L'inauguration de la statue de l'artiste, réalisée en bronze par le sculpteur Gabriel Faraill eut lieu en 1890. Fondue par les Allemands, cette statue a été remplacée par une oeuvre de Roger Maureso". 

 

 

Dans la seconde moitié du 19ème siècle, la municipalité de perpignan décida de remanier la rive gauche de la Basse, rivière qui coule en centre-ville, affluent de la Têt. Une place allait naître de ces transformations : la place Jean Payra. On construisit l'hôtel de la Banque de France dans les années 1873-1874. Le bâtiment est l'oeuvre de l'architecte Claudius Trenet, grand-père de Charles, le 'Fou chantant'. La place adopta donc le nom de place de la Banque. Les travaux se poursuivirent jusqu'au debut du 20ème siècle notamment avec la démolition des remparts qui entouraient la ville. On procéda à la démolition en 1904 de la porte Solférino qui conduisait à l'actuelle rue du général de Gaulle (appelée communément rue de la gare). Depuis juillet 1937, la place porte le nom d'un des premiers magistrats de la ville ; Jean Payra. Né en 1852, Jean Payra a été premier adjoint en 1919, conseiller général, député élu et réélu en 1924, 1928 et 1932. Il a été élu maire de Perpignan en 1935. Point de convergence de plusieurs artères de la ville, la rue de la République, les rues Sully et Courty, la place Jean Payra voit passer un flot incessant de véhicules qui roulent vers la place Bardou-Job et au-delà vers la place Arago ou qui se dirigent vers le boulevard Clemenceau et au-delà vers la place de Catalogne où trône l'ancien bâtiment des magasins dits des Dames de France, actuellement la Fnac et autres magasins d'optique et de vêtements. De nombreuses lignes d'autobus y passent aussi, l'arrêt 'Catalogne' étant un lieu de correspondance important pour les voyageurs qui se rendent dans divers points de la ville ou dans les communes environnantes. Parmi les quelques boutiques de la place (pâtisserie aux spécialités locales, banque, magasins de vêtements, etc.), une aujourd'hui retiendra notre attention, une librairie qui existe à cet endroit depuis plusieurs décennies : la Llibreria catalana ou librairie catalane. Le journal 'L'Indépendant' dans son édition du 3 août 2000 nous raconte son histoire : "Elle a toujours été située au coeur névralgique de la ville, à proximité des Dames de France, de la Poste et face au café La Rotonde. Le bâtiment n'est pas immense mais l'enseigne attire l'oeil : Llibreria catalana. En deux mots, elle affiche la couleur. Dirigée depuis 1983 par Joan-Miquel Touron, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle a connu des propriétaires divers et variés dont les deux plus 'originaux' furent sans doute la comtesse d'Escargueil, à la très forte personnalité, que les habitués appelaient tout simplement la comtesse, et Antoine Cayrol, ancien charcutier de Saillagouse, un fin lettré devenu libraire par passion. 'De fait, raconte l'actuel propriétaire, c'est en 1936 que la dite comtesse acheta ce qui n'était encore qu'un débit de vin qu'elle transforma en un magasin un peu hétéroclite dans  lequel elle se mit à vendre non seulement des livres, surtout scolaires, mais également des parfums, de la papéterie, des articles de bazar ! Elle avait pour principale clientèle des lycéens d'Arago qui venaient s'approvisionner chez elle lors des rentrées scolaires. Ensuite, ce fut la guerre. En 1948, le magasin fut vendu à Melle Ségueli qui épousa plus tard M. Faride, adjoint de Paul Alduy (*). Deux ans plus tard, la famille Gual, des réfugiés de la guerre civile espagnole, racheta la librairie et l'alimenta d'un premier fonds de livres écrits en catalan.'

La petite histoire prit ensuite une tournure tragique pour les propriétaires. En 1964, alors que, comme à son habitude à midi, il traversait le boulevard pour aller déjeuner à La Rotonde, M. Gual se fait écraser par une voiture. Sa veuve se défit donc rapidement de la librairie, acquise par l'incomparable M. Cayrol, poète et intellectuel, plus connu sous le nom de Jordi Pere Cerda. Sous son impulsion, le fonds de livres catalans prit de l'ampleur. Dans les années 66-67, la librairie fonctionne alors sur le mode associatif, faisant partie du Grup cultural de joventut catalana (Groupe culturel de la jeunesse catalane) et figure dans tous les festivals de langue catalane.

Ce n'est qu'en 1983 qu'elle devient privée. 'Nous dosposns aujourd'hui d'environ 6000 titres, tous genres et éditions confondus, souligne Joan-Miquel Touron. Nous avons également en permanence une centaine de vidéos, des cassettes audio, des BD et des livres pour enfants. Les ouvrages sont écrits en catalan. Ceux rédigés en français racontent la Catalogne et le Languedoc-Roussillon. On peut distinguer deux types de clientèle : celle qui a appris la langue catalane sur le tas, en famille, mais ne la possède pas de façon parfaite, et celle, plus jeune, qui sait la lire.' En été, beaucoup d'étrangers de passage font une halte à la librairie, bien achalandée et seule du département dans sa catégorie. Le système de commandes fonctionne aussi plutôt bien. Qu'on se rassure, la vénérable vieille dame a encore de beaux jours devant elle !"

 

 

(*) Paul Alduy fut maire de Perpignan de 1959 à 1993.    

 

 

Photo, le chanteur catalan Jordi Barre s'est souvent produit devant la Llibreria catalana pour le plus grand plaisir de ses admirateurs.

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 10:01

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Aujourd'hui, premier lundi de septembre, nous vous fournissons la dernière parution des jeux et devinettes de l'été en espérant de bonnes vacances aux touristes septembriens et une bonne rentrée à l'école, au bureau, etc. pour les courageux qui vont reprendre leurs habitudes après quelques moments de détente. Les jeux porteront sur la ville de Céret et sur la chaîne des Pyrénées.

 

   

CERET : Le jeu des 7 erreurs

 

La ville de Céret est la préfecture des Pyrénées-Orientales. Elle est la capitale de la fraise. Au début du 20ème siècle, Céret a vu l'arrivée de nombreux peintres : Picasso, Salvador Dali, Miro. Le musée d'Art moderne a été inauguré dans une ancienne boulangerie. Sa façade est décorée de deux oeuvres de Tapies. Pinkus Krémègne, qui a vécu à Céret, était originaire de la république balte d'Estonie. Céret se trouve dans la région du Conflent. 

 

 

Les Pyrénées : VRAI ou FAUX ?

 

. La chaîne des Pyrénees couvre, côte français, trois départements : les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées et les Pyrénées-Orientales.

 

. Elle s'étend de l'Atlantique à la Méditerranée sur une longueur de 800 kilomètres.

 

. Le point culminant du département des Pyrénes-Orientales est le pic Carlit avec 2 921 mètres.

 

. Les Pyrénées s'étendent sur trois pays : la France, l'Espagne et la République de Saint-Marin.

 

. Un traité datant de 1659 porte le nom de cette chaîne montagneuse.

 

. Le Pourtalet et le Tourmalet sont deux cols pyrénéens. 

 

. Les Pyrénées abritent de nombreux cirques dont ceux de Pinder et de Médrano.

 

 

Espagnol : Révisions

 

Dans une grammaire catalane éditée en Angleterre que j'avais achetée il y a une trentaine d'années, l'auteur, dans son introduction, disait que le catalan était parlé dans le Roussillon, en Catalogne, dans la région de Valence, aux Baléares ainsi que dans la République d'Andorre et pas en Principauté d'Andorre. Dans un ouvrage de vocabulaire espagnol réédité chez Hachette en 1969, il est aussi question de la République d'Andorre (la Republica de Andorra). Mais le petit pays pyrénéen (environ 480 km2) n'est pas l'objet de cette rubrique qui est consacrée à la traduction en castillan des noms des pays :

 

En castillan, on n'emploie pas l'article défini devant la plupart des noms de pays ou de régions. On dit Francia pour la France, Andalucia pour l'Andalousie, mais on dit la Andalucia del siglo 15 quand on parle de l'Andalousie du 15ème siècle. Un petit nombre de pays et de régions comporte toujours l'article défini : El Salvador, la Mancha (terre chère à Don Quijote), la India. On peut indifféremment el Brasil ou Brasil (pour parler du Brésil), la China ou China. Pour les Etats-Unis, on dit los Estados Unidos (E.E.U.U.).

Quelqu'un qui va vivre à Madrid dira vivir en Madrid ; aller à Séville se dit ir a Sevilla ; se fixer à Barcelone se dit establecerse en Barcelona.

Quelques proverbes :

Tous les chemins mènent à Rome = Todos los caminos llevan a Roma.

Qui n'a pas vu Séville n'a pas vu de merveille = Quien no ha visto a Sevilla no ha visto maravilla.

Parcourir le monde = Recorrer el mundo.

Faire le tour du monde = Dar la vuelta al mundo.

 

 

 

Les réponses aux questions du jeu d'aujourd'hui et des jeux des dernières semaines se trouvent dans les différents articles de ce blog. 

 

 

Jouez bien et à bientôt !

 

 

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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 13:08

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Durant les journées aoûtiennes et leur chaleur chaude et démoniaque, je suis peu sorti de mon antre, et c'est store baissé et volets fermés que j'ai vécu mon premier été à Perpignan. Le matin, il faisait bon sur le balcon, mais l'après-midi, à partir de trois heures, celui-ci était impraticable. C'est à l'intérieur que la température était supportable. Quelques livres m'ont accompagné durant ces jours de repli, de recroquevillement. J'ai d'abord relu L'écriture ou la vie de Jorge Semprun. Puis ayant vu sur Arte un film sur l'écrivain cubain Reinaldo Arenas, j'ai voulu en savoir plus sur celui qui a été pourchassé pendant de trop longues années par la police de Castro, qui a été mis au secret dans des conditions épouvantables durant deux ans, et qui a réussi à fuir cette prison à ciel ouvert qu'était (est encore ?) l'île des Caraïbes pour se réfugier aux Etats-Unis où il est décédé en 1990. J'ai lu son autobiographie intitulée Avant la nuit. De John Steinbeck, j'ai lu La Perle et Voyage avec Charley. Ce dernier ouvrage, je l'avais étudié en anglais en Terminale. La professeure avait demandé que nous l'achetions dans une librairie anglophone, était-ce chez WH Smith ou chez Brentano's ?, je ne sais plus. Le livre était disponible aux éditions Penguin. Un jeu de mots circulait dans la classe : "Le livre, tu l'as acheté en pingouin ?", demandait un élève. L'autre répondait : "Oui". Alors, le premier fier de sa trouvaille répondait : "Moi je l'ai acheté en anglais !" A cet âge-là, on rit de tout, n'est-il pas ? A la fin des années septante, le livre de Steinbeck n'avait pas encore été traduit en français ; il ne l'a été que dans le milieu des années nonante.  La professeure évitait par ce choix toute tricherie. Le baccalauréat approchait à grands pas, le niveau en anglais devait être à la hauteur des efforts de notre professeure. De ce livre, outre que Steinbeck part avec son petit chien dans tous les Etats-Unis en camping-car, je ne me souvenais plus des détails des rencontres, certaines heureuses, d'autres pénibles, de l'auteur avec ses compatriotes, du racisme rampant -par exemple, on soupçonne Steinbeck d'être Juif car son véhicule porte une plaque de l'Etat de New York - mais un passage était resté dans ma mémoire, celui au cours duquel le States-trotteur ne peut entrer au Canada, même pour un court séjour parce qu'il ne peut produire aucun certificat de vaccinations pour son chien demandé par les douaniers... américains. S'il entre au Canada, et les douaniers canadiens le feraient entrer dans leur pays de bonne grâce, le chien ne pourrait pas retourner aux Etats-Unis, car les homologues américains demanderaient un certificat que Steinbeck n'a pas. Il fait donc demi-tour sans même être entré au Canada mais les douaniers américains ne l'entendent pas de cette oreille et ne lui accordent que difficilement l'autorisation de rentrer aux Etats-Unis, pays qu'il n'a pourtant pas quitté. J'ai connu la même mésaventure quelques huit ans après avoir étudié ce livre au lycée. J'étais en Louisiane comme accompagnateur d'un groupe d'adolescents pour un séjour linguistique et mon collègue et moi - nous étions deux chaperons -, avions décidé de passer trois jours dans le Texas voisin. Comme l'attrait du Mexique tout proche (à quatre heures de route) nous titillait, nous voilà donc partis en direction de la ville mexicaine la plus proche de San Antonio qui se trouvait au-delà du rio Grande : Nuevo Laredo. Pour entrer au Mexique, ce fut simple, les policiers mexicains nous encourageant à entrer dans leur pays comme dans un pays Schengen : pas de passeports à montrer, pas de fouille du véhicule, seulement le sourire des douaniers mexicains heureux de faire entrer des gringos (notre véhicule était immatriculé en Louisiane) sur leur territoire. Nous sommes restés environ trois heures à Nuevo Laredo, le temps de prendre un jus de fruits, quelques photos et de regarder les vitrines des multiples boutiques de chaussures (une cinquantaine) de la ville. Rentrer aux Etats-Unis ne fut pas chose commode : Le douanier américain me demanda mon passeport ; comme j'avais un visa touristique, il me le rendit rapidement ; mais comme mon collègue accompagnateur était d'origine algérienne et qu'il avait un visa d'étudiant, les choses se sont brutalement aggravées. Le flot des questions a grossi rapidement. "Pourquoi êtes-vous allés au Mexique ? Combien de remps y êtes-vous restés ? De quelle ville venez-vous ? Avez-vous acheté de l'alcool ? Pourquoi étudiez-vous aux Etats-Unis", etc. J'ai bien cru que la voiture (de location, et il est interdit d'aller au Mexique avec un char de louage loué aux States) allait être mise sur cales et qu'ils le démonteraient pour y chercher de la drogue, de l'alcool, que savais-je encore ? Au bout d'un temps qui m'a paru une éternité, on nous a laissé repartir. C'est la seule fois que je suis allé au Mexique, je ne suis pas resté longtemps mais je me souviens très bien de cette mésaventure vingt-quatre ans après. Pour ce qui est du racisme quotidien, je l'ai vécu ou plutôt mon collègue l'a vécu. A Lafayette (Louisiane), nous avions garé le char de louage devant une pompe pour faire le plein de gas. Nous n'étions pas descendu du véhicule, quand un autre char s'est garé devant la pompe opposée. Son passager a regardé mon collègue d'une façon plus que bizarre ; il s'est adressé à lui et l'a traité, vu son faciès, de terroriste, de palestinien, de etc. Il m'a dit : "Je fais lui casser la gueule." J'ai bien sûr tout fait pour l'en dissuader (beaucoup d'Américains sont armés) et je lui ai dit : "Démarre et on se casse !" Après ces souvenirs qui me reviennent en somnolant sur le balcon, je vais me plonger dans un autre livre ; je viendrai vous en parler plus tard.

 

 

Photo, Nuevo Laredo au Mexique, la ville où j'ai failli finir mes jours.              

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 23:28

 

 

Nous avons le plaisir de vous informer que des photos rassemblées sous le titre "Visa dans le viseur" et qui se rapportent au 23ème Festival international du photojournalisme qui se tient à Perpignan jusqu"au 11 septembre 2011 peuvent être visualisées sur le blog

 

www.perpignan-le-dimanche.over-blog.com

 

 

002-copie-5Merci de votre fidélité et à bientôt.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo, l'ancienne université, un des nombreux lieux où sont exposés des reportages du 23ème Festival du photojournalisme "Visa pour l'Image" de perpignan.

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 08:56

 

 

Ce blog, le vôtre, a tenté de vous intéresser au Roussillon en vous apportant quelques idées de promenades et d'excursions. Aujourd'hui, la rentrée approche avec son lot habituel de bonnes et mauvaises nouvelles. Mais les nouvelles le sont-elles toujours ? Les nouvelles ne sont-elles pas anciennes ? J'ouvre un journal local - "L'Indépendant" pour ne pas le nommer -, encore sorti de mes placards celui-là et je lis en première page : Nouvel accident sur l'autoroute A quelque chose, triple suicide dans les prisons françaises, inflation des salaires dans le sport. Je regarde la date de parution du journal : 3 août 2000. C'est toujours la même chose, le département des Pyrénées-Orientales a été et reste une terre de maréchaux : maréchal Vauban, maréchal Joffre, maréchal Ferrand. Rien de nouveau sous le soleil, surtout durant l'été. Début juillet, on nous montre des vacanciers qui patientent pendant une demi-heure avant de pouvoir régler l'octroi autoroutier ; un micro, le même depuis des décennies, s'approche : "Il y a beaucoup de circulation depuis que nous sommes partis et nous nous sommes arrêtés un peu sur cet aire de repos avant de repartir" ou "nous prenons notre mal en patience car demain nous nous disons que nous serons arrivés et que nous serons sur la plage avec les enfants". Ceci dans le sens des départs et dans celui des retours, cela va de soi. Cependant dans le sens des retours, il n'est plus question de plage. Le 27 août, beaucoup de vacanciers repartent déjà, l'été étant de plus en plus court. La rentrée des classes est le 5 septembre, il n'y a donc pas de temps à perdre. Dans un supermarché, un micro se tend : "Oui, je fais attention avec trois enfants, je ne peux pas me permettre de dépenser trop", ou "je fais très attention aux prix, je regarde, mes enfants comprennent que j'ai un budget et que je dois m'y tenir". J'aurais pu écrire ces lignes l'année dernière, il y  deux ans, il y a dix ans, et si je les écris l'année prochaine, je serai toujours dans le vent. Les marronniers sont en fleurs, l'imagination journalistique a encore de beaux jours devant elle. Ah rentrée, que de mal on dit en ton nom !     

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31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 10:30

 

 

Nous voici - déjà - arrivés à la fin du mois d'août ; les marronniers sont en fleurs, les vacanciers ne sont plus en vacances, les bureaucrates sont retournés dans leurs bureaux, etc. Ce blog, le vôtre, n'a pas pris de vacances, peut-être parce qu'il est toujours en vacances. Même si les articles du mois d'août ont été plus 'légers' qu'à l'accoutumée, je veux dire écrits avec une plume plus légère, ils ont essayé de vous distraire et ont continué de vous renseigner sur ses thèmes de prédilection que sont la Louisiane et la Catalogne, avec des idées d'excursions et de découvertes. Vos commentaires, qui sont toujours les bienvenus, l'auraient été encore plus durant ce moment de forte chaleur, avec vos questions et remarques concernant d'autres idées, les vôtres, de découvertes et d'excursions, car ce blog ne pense pas à tout. Je ne doute pas un instant qu'après le retour dans la vraie vie que sont la rentrée des classes et la rentrée tout court, les commentaires seront nombreux et les demandes pertinentes. Pour vous, cet été, quelques archives ont été ressorties de mes placards, la période estivale, comme toute période de repos du corps et de l'esprit, est celle où on fait du rangement, du classement. Allongé avec vue sur la mer ou la montagne peut inciter à se remémorer des moments de notre vie ; on se fait alors des films dans la tête, on prend des photos qui ne seront jamais développées, on se chante des chansons qui ne seront jamais enregistrées, et on lit des livres qui eux existent, avec des couvertures réelles, et qui sont en vente dans des librairies dans lesquelles on a pu vraiment déambuler. Combien de livres a-t-on emportés ? Un, deux ou plus, un pour chaque jour pour les bibliomanes, un seulement pour certains, l'unique, le seul, celui qui fait rêver, qui transporte dans un autre monde, qu'on lit et qu'on relit, celui dont on ne se lasse pas. Il m'est arrivé aussi de lire, pour le plaisir, le même livre plusieurs fois, tous les ans chaque été, peut-être pour ne pas vieillir, pour revivre les mêmes émotions ou pour voir si les réactions étaient les mêmes ou différentes au fil des ans. Dois-je citer des titres ? Je ne le crois pas, nous sommes certainement tous passés par cette étape. Sous un de ces ciels étoilés comme il y en a tant en Roussillon, je m'imaginais sur un bateau qui avait jeté l'ancre dans une baie et je cherchais une idée pour un prochain roman ou une prochaine nouvelle. C'est peut-être cette publicité pour une croisière le long de la Costa Brava avec déjeuner sur une plage et escale à Cadaques, que j'avais vue dans un dépliant qui m'avait donné cette idée. La journée avait été ensoleillée, la température sur la plage élevée - sans parler de la température de l'eau - les derniers vacanciers lézardaient sur le sable afin de parfaire le bronzage, et le soir, sous les étoiles, je pensais à une idée de roman ou de nouvelle pour l'automne afin d'en faire profiter les lecteurs de ce blog. Pour l'automne, ai-je dit, soit bien après la rentrée littéraire, mais est-ce si important ? Le mois de septembre, qui est, comme son nom ne l'indique pas, le neuvième mois de l'année, est un mois où on nous fait retomber sur terre par tous les moyens et où les événements insignifiants se bousculent. Le rêve s'achève à la porte de septembre : rentrée des classes, rentrée littéraire, rentrée parlementaire, foire aux vins, anniversaires des supermarchés où votre argent vaut plus, lecture du courrier glissé sous la porte avec son lot de factures impayées mais à payer. Le rêve est définitivement brisé quand on sait que les fumeurs devront débourser plus pour assouvir leur plaisir, que les amateurs d'alcool fort devront ajouter quelques euros aux euros que coutent leurs bouteilles favorites, etc. Si l'imagination n'est pas au pouvoir, souhaitons qu'elle soit dans les livres qui sortiront prochainement. Ah rentrée, que de mal on dit en ton nom !               

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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 13:46

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Au confluent de la culture et de la détente, la place Rigaud de Perpignan lézarde sous le soleil du mois d'août entre une galerie de peinture, un restaurant portugais, un bar à tapas, et s'ouvre vers la rue Emile Zola et ses hôtels particuliers de la fin du 19ème siècle comme l'hôtel Pams, la rue de la Fusterie et la rue de l'Argenterie, qui descendent vers le centre commerçant et flegmatique du centre historique. La place Rigaud qui porte le nom d'un peintre du 18ème siècle, a sa statue, oeuvre exécutée en 1956 par le sculpteur Roger Maureso, est un carrefour, une porte d'entrée vers le quartier dont les rues s'accrochent en direction de l'église Saint-Jacques lorsque l'on vient du centre piétonnier : avant cette place, c'est la détente et les emplettes ; après, c'est la promenade qui se mérite, qui vous transporte dans un autre monde, une autre époque. La place Rigaud est une halte pour un rafraîchissement au pied de la statue qui ne vous regarde pas, tout absorbée qu'elle est dans son travail de peintre, la palette à la main, l'inspiration en tête. La place est animée lors de la 'Fête de la Musique' (21 juin) ou lors des 'Jeudis de Perpignan' (en juillet et en août), et devient une piste de danse, ou un lieu criard selon les goûts. L'imposant bâtiment de la 'Bourse du Travail' ressemble plus à un théâtre qu'à un lieu syndical et les personnes qui se rassemblent à proximité laissent deviner qu'elles n'ont ni bourse ni travail. C'est la salle des pas perdus et des gens paumés, de ceux qui viennent de faire la quête dans les rues adjacentes et qui ne vont jamais plus loin, parce qu'au delà, c'est autre chose, la belle architecture qui respire l'opulence, et la médiathèque qui paraît inaccessible pour beaucoup.

 

Hyacinthe Rigaud naît à Perpignan en 1659 quelques mois avant la conclusion du traité des Pyrénées (7 novembre de la même année) qui a donné le Roussillon et ses environs immédiats à la France aux dépens de l'Espagne. Il se fixe à Paris, se consacre au portrait et obtient très vite de nombreuses commandes. Il représente le roi Louis XIV dans son costume de sacre, tableau qui est dans tous les manuels scolaires d'histoire. Il peint Antoine Ier, prince de Monaco. "Hyacinthe Rigaud, lorsqu'il peindra Antoine, le montrera gigantesque, la tête enfermée dans l'énorme perruque bouclée mise à la mode par le Roi-Soleil et le bâton de comandement brandi devant la cuirasse rutilante qui l'enveloppe." (1) Il peint aussi le prince Joseph Wenzel de Liechtenstein dans sa tenue de la Toison d'or. Il rend visite à sa mère et la peint comme dans le "double portrait de la mère", exposé au Louvre (Paris). Il meurt à Paris en 1743. Un musée porte son nom à Perpignan dans la rue de l'Ange, où on peut voir des oeuvres de Rigaud bien sûr, mais aussi de Picasso. Jusqu'au 9 octobre, une exposition sur la famille Bardou-Job est présentée au public. 

 

 

(1) Extrait de "Monaco et ses princes" par Alain Decaux de l'Académie française (1997). 

 

Photo, buste de Rigaud dans la cour du musée Rigaud à Perpignan.     

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